Colloque partie 2

Colloque: Santé mentale de la deuxième génération musulmane au Québec

En après-midi, lors de la grande conférence avec les Dr. Sarah Hanafi, Dr. Cécile Rousseau, Dr. Salam El-Majzoub et Dr. Nadia Abdessettar, nous explorerons le monde de la santé mentale des jeunes de deuxième génération, notamment musulmans, en tenant compte du contexte post-COVID ainsi que du conflit actuel au Proche-Orient. Certaines ressources accessibles à ces jeunes ou à leurs familles seront présentées.

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Code secret: 915610

Table ronde : CPRMV + MICH (de 10 h 30 à 12 h 30)

Lors de ce colloque, en matinée, des intervenant.e.s du Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence (CPRMV) nous expliqueront ce qui peut causer une radicalisation menant à la violence. Ensuite, des responsables du Module des incidents et des crimes haineux (MICH) nous aideront à mieux comprendre la différence entre incident et crime haineux ainsi que les recours disponibles. Ils nous présenteront un portrait de la réalité grâce à certaines statistiques. 

Intervenant.e.s :

– Mélinda Lacroix

En tant que directrice de l’éducation et du développement des compétences au CPRMV, Mélinda Lacroix développe des outils pédagogiques pour éduquer et sensibiliser la population québécoise à la prévention de la radicalisation menant à la violence et à des actes à caractère haineux.

Mélinda est titulaire d’un baccalauréat honor en science politique de l’Université de Montréal, où elle a travaillé sur des enjeux de violence politique. Sur le plan professionnel, elle a précédemment occupé un poste d’assistante d’enseignement au département de science politique de l’Université McGill.

– Ashlee-Lynn Mailloux

En 2019, l’agente Ashlee-Lynn Mailloux a été nommée agente conseillère au Module des incidents et Crimes haineux de la Division de la prévention et de la Sécurité urbaine. En partenariat avec son collègue Marc Bellerose, ils enrichissent les moyens entrepris pour soutenir la diversité, les échanges mutuels et le sentiment de sécurité auprès des communautés montréalaises, notamment, en développant des outils de prévention adaptés aux préoccupations des communautés et à leurs réalités.

L’agente Mailloux est responsable de l’enquête des dossiers d’incidents haineux, tout en assistant les enquêteurs responsables des crimes motivés par la haine. Elle participe à divers comités intersectoriels et se consacre à l’analyse des crimes et incidents haineux dénoncés sur le territoire de Montréal. 

L’agente Mailloux travaille au Service de police de la ville de Montréal depuis 2008. Elle a acquis plusieurs années d’expérience comme patrouilleur dans les postes de quartiers 26, 24, 20 et 16. Le parcours policier de l’agente Mailloux lui a permis d’acquérir une expérience au sein d’unités diversifiées en matière d’enquête générale, de la brocante, des abus physiques auprès des enfants et du Module à projet en matière de filature en poste de quartier.

– Marc Bellerose

Avant de devenir policier, Marc Bellerose, M. Sc. a consacré 10 ans à des études en sociologie et en criminologie. De 1994 à 2004, il s’est ainsi spécialisé dans l’étude des dynamiques des foules, du maintien de l’ordre et des organisations policières.

Aujourd’hui, Marc Bellerose compte 16 ans d’expérience au sein du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) à titre de policier assermenté.

Après avoir été patrouilleur, il a occupé la fonction d’agent de renseignement pendant 10 ans au sein de la Division du renseignement où il a développé une expertise pointue en étudiant, notamment, les différentes idéologies ainsi que les groupes adoptant des positions extrémistes pouvant mener à la violence au Canada.

Depuis 2020, il est agent conseiller au sein du MICH, de la Division de la prévention et de la sécurité urbaine (DPSU).

Grâce aux connaissances acquises en matière de lutte contre les crimes haineux, l’extrémisme et la radicalisation pouvant mener à la violence, il aide les enquêteurs du MICH à mieux comprendre les idéologies sous-tendant certains actes ou phénomènes. Il œuvre également auprès de groupes communautaires, de comités, d’organismes civils et de recherche universitaire afin de partager les meilleures pratiques et d’approfondir les connaissances à ce sujet.

Au sein du Module, il assure la liaison avec différentes communautés et des groupes identifiables qui sont victimes de crimes et d’incidents haineux. Ce partenariat favorise le partage de l’information et la dénonciation des événements haineux. De plus, il permet d’offrir du soutien aux membres de ces communautés ou aux victimes, en guidant ceux-ci vers des ressources d’aide, et en travaillant avec eux afin de faciliter la prévention secondaire et tertiaire.

– Modératrice : Denise Helly

Denise Helly est professeure titulaire à l’Institut national de recherche scientifique. Formée en anthropologie (PH.D La Sorbonne, 1975), sociologie, science politique et sinologie (École des Langues Orientales, Paris), elle a pour intérêts de recherche les politiques de pluralisme culturel dont le multiculturalisme canadien, les régimes de relation entre État et religion, le statut des minorités religieuses et l’insertion des musulmans en Europe et en Amérique du Nord. Elle a publié dix ouvrages en son nom et trois ouvrages collectifs et une centaine d’articles sur les Chinois d’Outre Mer (Cuba, Mascareignes, Québec), les minorités nationales en Chine, le multiculturalisme canadien, la politique d’immigration, des enquêtes auprès d’immigrés québécois, l’histoire des idées de nation et citoyenneté, l’insertion des musulmans au Canada et en Europe (discrimination, débats sur l’islam). Ses récentes recherches ont porté sur le traitement par les juges de droit familial de causes présentées par des musulmans au Québec, en Ontario et au Royaume Uni,  les régimes de relation État-religion et l’islamophobie.

Conférence (de 14 h à 16 h)

En après-midi, grâce à la grande conférence avec les Dre Sarah Hanafi, Dre Cécile Rousseau, Dre Salam El-Majzoub et Dre Nadia Abdessettar, nous explorerons le monde de la santé mentale des jeunes de deuxième génération, notamment musulman.e.s, en tenant compte du contexte post-COVID, ainsi que du conflit actuel au Proche-Orient. Certaines ressources accessibles à ces jeunes ou à leurs familles seront présentées. 

Intervenant.e.s

-Modérateur : Dr Oussama Sidhom

– Dre Sarah Hanafi 

La Dre Sarah Hanafi est une psychiatre qui travaille actuellement à la clinique de santé étudiante de McGill. Elle s’intéresse depuis longtemps au rôle de la culture dans les soins de santé et s’est impliquée dans la recherche et la défense des questions d’équité, de diversité et d’inclusion. Elle siège actuellement au conseil d’administration de l’Association médicale musulmane du Canada.

– Dre Cécile Rousseau

La Dre Cécile Rousseau est professeure titulaire au département de psychiatrie à l’université McGill et détient une chaire de recherche du Canada en prévention de la radicalisation violente. Elle travaille dans des quartiers pluriethniques de Montréal, tout en poursuivant des recherches sur les programmes de prévention en milieu scolaire, sur l’impact des politiques migratoires et sur le phénomène de la radicalisation menant à la violence. En ce moment, elle poursuit des travaux sur l’extrémisme violent, la polarisation sociale et la santé mentale. 

– Dre Salam El-Majzoub

La Dre Salam El-Majzoub est une résidente en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’Université McGill avec un grand intérêt en psychiatrie transculturelle. Elle a obtenu son diplôme en médecine de l’Université de Montréal et a complété sa résidence en psychiatrie à l’université McGill. Elle dirige l’organisation de la conférence annuelle canadienne sur la santé mentale des musulmans. Elle a aussi contribué à l’écriture de chapitres et d’articles sur l’islamophobie, la santé mentale des musulmans au Canada et sur l’impact de la Covid dans les communautés religieuses.

– Dre Nadia Abdessettar 

Dr. Nadia Abdessettar pratique en tant que psychiatre dans le département de consultation-liaison au sein du CIUSSS du Nord-de-l’île de Montréal. Elle a complété sa formation médicale et post-doctorale à l’Université de Montréal. 

Soucieuse de mettre la lumière sur les enjeux discriminatoires au sein de sa communauté, elle complète actuellement une maîtrise en sciences biomédicales- options sciences psychiatriques portant sur l’exploration du vécu discriminatoire chez la jeune femme musulmane au Québec.